• Mardi 16 Novembre 2010 à 17h12 dans Blonde tu etaisPoster un commentaire
     

    OUED ET DJEBEL

     

                                               ADAPTATION  A  MA NOUVELLE  VIE  

                                                                                  

                                             

                                                                

    marché de Cheria

                                                           

             la place de Cheria avec le puits on distingue au fond un poste de garde ( occupé même dans la journée )

     

    Je dépose ma carte dans la boite aux lettres, mais je ne sais pas quand elle partira. Car c'est en fonction des transports. Le courrier part lors des convois pour Tebessa et ce n'est pas régulier, car c'est en fonction des besoins, ça nécessite la reconnaissance du terrain, l'ouverture de col, la surveillance jusqu'au retour. C'est arrivé que les maquisards avaient monté une embuscade afin d'anéantir le groupe chargé de cette ouverture, les services du renseignement ayant été prévenus et c'est une opération qui a été montée afin de déjouer ce piège.

    Le courrier part et arrive également quand il y a une liaison par hélicoptère.

    A côté de la boite il y a une liste de noms et j'y vois le mien, c'est pour la garde de la nuit prochaine, je lis < au mirador de 20h à 22h >, on est de garde deux heures toutes les deux nuits pour un des trois postes : la tour, le mirador ou l'entrée, c'est par rotation de postes et d'horaires, les meilleujrs étant le premier et le dernier, c'est à dire de 18h à 20 h et de 4h à 6h, il y a un poste aussi surveillant la rue au bâtiment des transmissions mais celui là ce sont les gars des trans qui l'assurent.

    Il faut fournir ausi par alternance avec les autres unités un poste de garde sur la terrasse de la gendarmerie et un pour la SAS ( service des affaires spéciales )

    Je sors du bâtiment, à ma droite c'est la sortie vers le village avec un poste de garde qui surveille la rue, en le longeant et donc à l'arrière il y a cette tour avec un étage, elle est destinée à la surveillance de la plaine en face et un mur en construction vient renforcer le réseau de fils barbelés. Je vois ce mirador au dessus des toits de ces habitations réquisitionnées qui sont devenus ce cantonnement. Au lieu de prendre la rue pour me rendre au P.C je prends par une série de cours qui débouchent sur le mess, bar des sous of, les cuisines, l'infirmerie et enfin j'arrive par ce dédale à l'école coranique où sont installés les services du commandement;

    Un porche et l'on débouche dans une cour dallée et autour en rectangle, les maisons occupées par le colonel commandant le secteur, le mess des officiers, le service psychologique, le service du renseignement et enfin le secrétariat où je me présente.

    Un adjudant que ce connaissais déjà à ce poste était responsable de ce bureau où je me présentais, le personnel était composé d'un bricard chef( brigadier chef) d'un secrétaire, et d'un dactylo. J'étais donc le troisième et l'on me confia le courrier à enregistrer.

     

                       les copains du PC à agauche  Bouch.... moi et le bricart chef Lev..     

    Le troisième Cout.. n'est pas avec nous, il est assez spécial et j'ai l'impression que mon arrivée dans ce cercle d'amis lui a provoqué un peu de jalousie, il est relativement piquant dans un humour à retardement et avec moi ça passe mal. Il a un défaut de langage et peut être qu'il se doute que l'on en rit derrière son dos. Il n'arrive pas à prononcer les noms correctement, je suis Friscot au lieu de Fricot, Level est Levegue et Bouchez est Bouley, mais à part ça c'est un garçon sérieux, du reste il ne vient que pour taper le courrier,et repart à une autre tâche ensuite. C'est pareil pour moi, après mon travail à ce bureau, je dois aller me mettre à la disposition du Lieutenant médecin.  

    Dans la cour il y a aussi Delb... le secrétaire du lieutenant du service de renseignements qui vient discuter avec nous dans les moments de pause. Il y a aussi Toch... un fils de colon qui vient pour les interrogatoires comme interprête et < le grand > ordonnance et cuisinier du colonel, sans oublier < barbu > le petit chien batardé Fox qui a sa place dans le bar du mess officiers, mais également dans le lit du grand et il ne fait pas de difference avec celui du colon 

                                             le grand à la porte du mess/bar des officiers

    Officiers, sous officiers et la troupe se servent à la même cuisine. La difference est que pour le mess officiers comme pour celui des sous officiers, ils ont à leur disposition un cuisinier qui va chercher les rations ( bien sûr que les cuistots vont leur donner les meilleurs morceaux ) et ils sont arrangés ensuite et améliorés, avec les cotisations de ces bénéficiaires.

    Pour la troupe si l'on veut on peut cotiser également pour une portion de lapin que des copains cuisinent  à la piaule et que l'on se partage.

    Question enregistrement du courrier, ça n'a pas traîné. Le secrétaire m'a passé le registre, mais ma méthode de travail ne lui convenait pas. Employé de banque, il s'appliquait avec de belles accolades, des passages soulignés à la règle, il a donc repris son cahier fissa et l'on m'a confié une autre tâche.

    Interessante, mais avec une certaine responsabilité. Je recevais du matin la consommation carburants et huiles des escadrons et postes de la responsabilité du secteur, ce qui représentait une dizaine de messages, il s'agissait de mettre à jour les quantités de leurs réserves, de centraliser dans un message global, que je portais aux< trans > à passer pour le SAT ( le secteur autonome de Tébessa )  

    Rsponsabilité car s'il fallait organiser un convoi, avec escorte et ouverture de route, pour ravitailler un poste en carburant Hélico, alors que le cuve était pleine et que c'est celle pour le carburant chars qui en avait besoin, ça aurait posé de sérieux problèmes. 

    Cette tâche terminée je devais rejoindre l'infirmerie pour seconder le médecin, mais avant, j'avais le temps de faire un tour dans le village, j'achetais à un étal une succulente galette au miel à 0.50 Fr et je rentrais au café maure déguster un excellent cawa à 0.50 Fr, j'achetais un paquet de cigarettes tunisiennes des < surfines > à 0.70 fr. Je n'appréciais pas trop les cigarettes fabriquées en Algérie, Mélia ou Bastos que je trouvais trop acres 

                                                      

                                                         SERVICE  DU  TOUBIB   

     

        La mechta où est installée l'infirmerie est bâtie autour d'une cour, on y pénêtre par une porte basse et de suite à gauche dans ce bâtiment il y a quelques lits superposés pour des malades et des blessés légers,la construction en longueur possède plusieurs pièces séparées, logement des deux médecins, celui du 6ème cuir et celui du RIA, la pièce pour la consultation et pour l'administration et enfin une pièce pour les soins par les infirmiers et le couchage de celui de permanence.

     C'est un infirmier de la SIM (section infirmiers militaires ) qui possède son diplôme du CADUCEE,  un Normand, ancien ouvrier agricole qui s'était engagé dans les paras ( bien qu'il prétende qu'il y a été appelé, ce que je ne crois pas ) toujours est-il qu'il a refusé de sauter. Quand ça arrive, ce sont des brimades constantes et si la situation n'évolue pas, ils sont virés des paras, et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé à la section infirmiers et a du travailler afin d'obtenir ses diplômes et a été affecté dans ce service.

    Je suis donc là pour seconder le médecin des Cuirs et j'ai un collègue Trec.. qui est de l'infanterie alpine pour le secrétariat du médecin de cette unité.

     
    avec mon ami Trec...le secrétaire du RIA
    le béret n'est pas à moi, c'est un vert d'un légionnaire parachutiste blessé,  une astuce que je ne connaissais pas, essaye si ça te va bien pour prendre une photo,
    le résultat est qu'il faut payer une tournée

    Les médecins sont des lieutenants qui doivent effectuer 15 ans dans l'armée, car leurs études ont été payées dans ces conditions, il devraient rembouser s'ils quittaient, ils sont donc là par obligation.                                                        

     
     
     
    LE   MIRADOR
     
     Après le repas, je m'allonge sur mon lit tout habillé, puisque je suis de garde à 20 heures, je me plonge dans mes pensées et je suis près d'elle, je sens son parfum, sa peau si douce, ses migons
    seins qui me font tant  d'effet, à admirer, à caresser , et ses lèvres pulpeuses qui délivrent des baisers torrides. Je contemple sa photo et je pense à tout ces moments merveilleux que nous avons vécus. Il est l'heure, par les cours et les ruelles j'arrive à ce poste de garde. C'est une plate forme avec quatre côtés et un toit, et on y accède par une échelle. Je me trouve donc au dessus
    du poste devant moi au loin le djebel, je domine le garage de réparation des véhicule du RIA qui donne 500 m plus loin sur les mechtas, un goupe de maison occupé par le commando
    d'intervention de ce régiment, et sur ma gauche, j'ai vue sur la tour qui contrôle la façade Nord.
    En fait ce poste de garde ne sert pas à grand chose, puisque le RIA aux mechtas a ses sentinelles, pareil pour la tour, la garde à l'entrée du cantonnement et celle des TRANS
    Vers le Sud, il y a la SAS ( service des affaires spéciales ) où deux sentinelles veillent, une sur le devant par un supplétif et un de chez nous dans une tour sur le derrière, qui surveille la campagne.Les tours de garde sont en décalé, quand le Moghazeni rejoint son logement pour qu'un de ses collègues aille le remplacer, le garde de la tour sud a encore une heure à veiller. Plus loin il y a la compagnie du RIA qui a ses sentinelles, au sud Ouest le premier escadron de Cuirs a les siennes, pas très loin un soldat veille sur la terrasse de la gendarmerie et pour finir, il y a la garde chez le GRPR ( groupement mobile de police rurale ) genre de harka et sur la terrasse du troisième étage de la gendarmerie, le seul immeuble du village, un poste de garde fourni par rotation des differentes unités, car les gendarmes étant sous officiers ne prennent pas la garde.
     
    ,En hauteur comme ça et bien protégé par un renfort de sacs de sable, abrité par un toit, il n'y a qu'à écouter les bruits de la nuit, on peut même fumer une cigarette, en position accroupie  et en la tenant dans le creux de la main.
     
    La protection par les sacs de sable est efficace, car une balle arrive en vrille et en pénétrant dans le sable ou la terre, elle s'arrète sans le percer de part en part, ça évite également les éclats, de grenades, d'obus. Pendant la guerre des monuments comme des cathédrales étaient protégés par ces murailles de sacs.
     
    Rien à signaler, la nuit est calme à part les aboiements des chiens dans le village, car contrairement à ce que l'on dit : les chiens aboient et la caravane passe. Ici c'est le contraire, quand on n'entend pas les chiens, il faut s'attendre à un harcèlement de poste, c'est qu'il y a une bande de HLL ( hors la loi ) qui transitent de la frontière Tunisienne ( qui n'est pas loin ) vers les Aurès.
     
     
                                                                INCIDENTS  AU  MIRADOR
     
    Dernièrement vers 21 heures du mirador un coup de feu est parti, suivi de hurlements, nous avons couru voir ce qui se passait. Le gars en sentinelle venait de se mettre une balle dans le pied.
    Comment a t-il bien pu faire ? il ne sait pas lui même.
    Probablement qu'il a entendu quelque bruit, il a armé son fusil, et comme ce n'était rien, il l'a reposé sans activer la sécurité.
    En reprenant son arme, il a accroché la queue de détente,  le coup est parti et la balle a traversé le pied.
    Je ne l'ai pas revu après son séjour à l'hôpital
    on ne saura pas si c'est l'accident ou si c'est volontairement, qui dans ce dernier cas amène de graves ennuis avec les autorités militaires.
     
                                                                 DE GARDE AU  MIRADOR
     
    Il n'y avait pas un intérêt stratégique pour ce poste de garde, car il donnait sur les intallation du garage et de réparation des véhicules.
     De là on accedait au poste avancé où était stationné le peloton d'intervention de l'infanterie.
    Je m'ennuyais ferme ce soir là, il était vers les 23 heures d'une nuit sans lune, quand j'ai entendu un bruit de cavalcade du côté du garage, et j'ai aperçu des ombres qui couraient.
    C'était à n'en pas douter des biffins qui s'étaient payés une petite escapade
    Alors on allait rigoler,j'arme mon fusil Garant.
    je fais les sommations d'usage, et je demande le mot de passe, comme ils revenaient du seul bistrot français du village et qu'ils avaient bien consommé, ils avaient complètement oublié le mot de passe ou même ne l'avaient jamais su.
    J'ai donc appliqué le règlement qui était de tirer sur tout ce qui bougeait et ne s'identifiait pas.
    Là, croyez moi ça s'est identifié, arrête c'est nous on rentre aux mechtas, c'était le nom donné à ce poste avancé.
    Je le savais bien, c'est pour cette raison que j'avais tiré en l'air
    On a bien rigolé, enfin surtout moi .
     
                                                                LA LUNE A TRAVERS LE MUR
     
     
     
        
                                      murdemechta
    Il fait déjà nuit lorsque je quitte le bureau du PC, où je tiens la permanence, pour aller chercher
    mon repas à la cuisine.Le cantonnement était constitué d'un groupe d'habitations et deux ruelles en L en marquaient les limites, ce qui fait que les murs des mechtas qui se trouvaient de l'autre côté constituaient une enceinte. Ils étaient assez hauts, construits de bonnes pierres et sur le fait étaient installés, un réseau de fils de fer barbelés en spirale et des tessons de bouteilles de verre pour la sécurité
    J'avance sur le chemin, mes pensées sont là bas en France et tout en marchant je regarde ce mur impressionnant me faisant penser aux forteresses médiévales, et qui dégage un sentiment de sécurité.
    C'est le soir,ce n'est pas la nuit noire, du reste c'est très rare car il y a de magnifique clairs de lune, il faut y réfléchir et pendant la garde, ne pas se mettre en évidence, car l'on devient une belle ombre chinoise à la mercie d'un tireur embusqué.
    Justement une chose étrange attire mon attention, j'aperçois la lueur de la lune à travers le mur.
    Je regarde de plus près et je m'aperçois qu'il manque une pierre à mie hauteur, ce qui n'est pas explicable.
    Qu'elle soit tombée du sommet du mur, pourrait se comprendre, mais au milieu c'est étrange, surtout qu'elle n'est pas par terre.
    Je retourne  dans les locaux qui servent au poste de commandement, et au fond de la cour je frappe à la porte de l'officier du deuxième bureau, responsable du renseignement et de la sécurité.
    J'explique alors au lieutenant ce que je viens de constater, qui me paraît anormal.
    Son étonnement est grand, de suite il vient avec moi pour constater ce problème.
    Il a la même réflexion que moi, c'est tout à fait anormal. 
     
    .
        
     
     

       CHERIA   LA  GENDARMERIE

     ATTAQUE  DE  NUIT  

     

                                                               

                                        

    Cheria la gendarmerie, sur la terrasse un poste de garde la nuit

    Tout était calme, je contemplais le village endormi, par ci par là un chien aboyaitSoudain,

    plusieurs détonations

    Les rebelles tiraient à l’arme automatique,  je ripostais dans la direction des départs de feux

    La garde est montée en renfort, ainsi que les gendarmes sortis de leur sommeil

    J’ai vu une grande flamme devant mes yeux

    Et senti des petits bouts de ciment du sol en cliquetis sur mon casque lourd

     C’était ma première attaque, je ne comprenais pas, pensant à une grenade.

     C’était une balle, du fusil mitrailleur d’un gendarme, qui était partie

    Par défaut de la procédure de sécurité de son arme.

    Tout s'est calmé et le silence est revenu.

    A la fin, le chef de poste est venu constater, il y avait une excavation

    Dans le ciment à 20 cm de mes pieds

    J’ai échappé à la mort cette nuit là

    La garde se prenait alternativement par toutes les unitiés stationnées à Cheria, car les gendarmes étaient peu nombreux, ils y résidaient avec leur famille,  étant sous officiers, ne prenaient pas ces obligations. L'hiver le couvre feux étant à 18 h, le premier tour se prenait à 20 heures, c'est un camion qui dans la nuit nous conduisait, on ne voyait pas grand chose, ce n'est que virages et changements de vitesses qui pouvaient nous renseigner, car le douar était désert.

     Le camion s'arrêtait devant la grille, nous descendions et il repartait. Le chef de poste sonnait,

                                                                 Un gendarme entreouvrait la porte demandait le mot de passe et venait ouvrir la gille qui était cadenassée. Tout les volets de fer étaient fermés à tous les étages. Derriére nous la porte était vérouillée et deux poutres entrecroisées en assurait l'inviolabilité, une véritable forteresse. Nous montions au troisième étage où une pièce était réservée pour le poste de garde.

     Pas de lits, le couchage des nattes, comme oreiller un sac de sable, je n'avais jamais expérimenté ce genre de choses. Cela isole du sol et du froid du carrelage, ce n'est pas confortable mais acceptable.

     Pour prendre mon poste de 22h à 24, on devait monter à l'étage supérieur, et par une petite porte pénétrer sur la terrasse. On dominait le village endormi et comme il faisait très froid, je recevais un peu de chaleur qui montait par les cheminées des appartements des gendarmes. C'était du chauffage au bois, et on entendait les conversations, sans comprendre, mais ça tient compagnie, on se sent moins seul.

     Plus de bruit la soirée prend fin alors il ne me reste plus qu'à faire les cent pas , le tour de la terrasse et voir que tout est calme.

    Les chiens aboient, c'est un signe. Normalement on dit: les chiens aboient la caravane passe. Ici c'est le contraire, quand il se prépare une attaque, un harcèlement, j parce qu'un groupe rebelle doit passer pour gagner la montagne, la nuit est étrangement pesante, pas un bruit, pas un aboiement.

    Je peux rentrer à l'intérieur pour avoir moins froid et attendre que le temps passe. Il y a des sacs de sable installés dans un coin de ce palier, je ne suis donc pas le premier à utiliser cette banquette improvisée. Ce qu'il faut c'est ne pas s'endormir, si quelqu'un montait pour vérifier, il fallait l'entendre arriver et sortir reprendre la surveillance.

    En aspirant une bouffée de la cigarette, ça fait rougir le bout et ça permet assez de lumière pour consulter la montre, le temps ne passe pas vite quand on est seul éveillé dans la nuit. C'est avec soulagement que l'on entend monter celui qui vient remplacer, il arrive encore tout embué de sommeil, les consignes sont vite passées, tout est calme R A S, je peux descendre cet escalier afin de retrouver la chambrée où tout le monde dort.

    Voilà ma natte, j'y avais laissé mon sac et une couverture. On ne peut pas dire que c'est confortable, mais ça isole bien du froid du carrelage, et le sac de sable pour oreiller, c'est dur et pas maléable Pour s'endormir par contre, impossible avec les pieds aussi glacés. La meilleure solution est d'enlever le gilet de peau de mouton et d'en entourer les pieds. Au bout d'un certain temps la chaleur s'installe, on peut alors le remettre sur soi et s'endormir pour le reste de la nuit.

    A condition que sur la trentaine de postes de garde, il n'y ait pas une sentinelle qui décide pour s'amuser de tirer, car ça peut déclencher un tir général de toutes les autres. Sur quoi ? sur rien. Le bruit d'un galop de cheval dans la nuit suffit.

    Le matin à 6 heures le camion vient nous chercher, et c'est par les rues désertes que nous traversons le douar pour rejoindre notre cantonnement, ballotés lors de ces nombreux virages au rythme de ces multiples changements de vitesses, il faut néanmoins ce tenir prèt à gicler et à riposter, au cas ou à la sortie d'un virage on aurait essuyé des coups de feu ou un jet de grenade.

    Mais tout s'est bien passé, une nouvelle journée commence

                                                                                

                                                                             LA  S.A.S                       

                                                          Section  Administrative  Spécialisée             

                                                        devant la sas       

     

     Ce Bordj tout blanc habritait la SAS

     

     

                                                                                 moghazni-2

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