• ART ET REFLEXIONS

     

    femmes aux doigts de fée

     

                                          FEMMES AUX DOIGTS DE FEE           

                                           

     

    huile sur toile de Cl ( 65X50 )                                               

    Par hasard je me trouvais au salon, où réunies, étaient ces
    femmes au doigts de Fées, épouses de chevaliers, insouciantes et
    joyeuses.
          Le sujet débattu était le charme et les mérites de leurs
    chevaliers servant.
          Tendant l'oreille, charmante fut ma stupeur.
          Chacune y allait de sa comparaison de la tâche qu'elle
    accomplissait.
          Broderie, ou tapisserie, miniature, ou pâtisserie.
          Fil ou pâte pétrie présentaient agréablement l'objet de leur
    conversation feutrée.
          Et qui de l'une et qui de l'autre, de la mesure prise du
    dessus  ou du dessous, personne ne s'accordait, si ce n'est qu'elles
    se renchérissaient.
          Emouvants fantasmes de femmes, qui de leur seigneur parlaient.
          Certaines de leur jeunesse, en souvenirs regrettés, d'autres de
    leur chevalier parti pour la croisade, et qui loin d'ici, d'autres
    intimités s'occupait.
          D'autres revenus épuisés ou meurtris, de leur alcôve se
    désintéressaient.
          Sous le tissu des robes, les poitrines saillaient, les lèvres
    de salive, s'humectaient.
          La conversation allait bon train, guillerette et légère.
          Lorsque soudain d'un geste utile pour détacher la pâte, sur son
    doigt collée, une de ces femmes d'un geste mutin, de ses lèvres et
    des dents s'est servie.
          Sur elle, tous les regards se sont portés, toutes les pensées se
    sont fixées.
          Sur ces doigts de fées graciles et bien faits, longs et fluets,
    bien sûr mais sans comparaison aux sujets du début développés.
          Les aiguilles, sur les ourlets se sont piquées, la pâte
    abandonnée s'est affaissée.
          Et chacune par une porte dérobée, sa couche a regagnée.
          Je suis resté à regarder les braises, et je pensais, émotionné;
          À toutes ces créatures de rêve, dans leur alcôve, esseulées.
          Femmes aux doigts de Fées, encore merci pour cette soirée, de
    m'avoir fait participer à vos affriolantes pensées.
          Claude qui vous aime.
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                                     Je n'ai pas précisé que dès que
                                     dernier destrier disparaissait ainsi
                                     que la dernière oriflamme
                                     de la vue de la poterne
                                     il y avait toujours un page 
                                     déluré et savant dans le
                                     domaine de la serrurerie

     

     

     

     

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                                    nu _ sanguine sur papier toilé: travail d'atelier de claude

     

    REVE   AVEC    TRANSFERT    CONSENTI
    Je dormais à points fermés, quand soudain contre moi je perçu, une présence, un parfum, une tiédeur.
    Sublimes sensations.
    Un mouvement de compas, délicatement me frôla, une empreinte pulpeuse, de rose à demie épanouie, au velouté délicat, à la rosée perlée.
    Dommage, à ce moment mon rêve s’arrêta, et je me réveillais
    Quelques jours après, mon contact (chérie), à qui je racontais ce rêve, me confiait un sien, aussi fantasque.
    Dans un miroir, son image reflétait, mais étrange, seul le buste paraissait.
    Bien évident puisque l'autre moitié, s’était détachée, transportée, et entrée dans mon rêve
    De ces mots maquillés, l’explication est claire.
    Mais ce qu'il faut chercher: L’avais-je appelée, ou s'était-elle offerte ?
    Je pense en conscience,que ces rêves se sont joints,par le biais des pensées,jamais évoquées,mais si fortement désirées
    La clef est dans la rose, même au Moyen-âge,cette rose était verrouillée,tant que son Maître pour la Croisade partait
                          Un  REVE  INAVOUABLE que FREUD
                                aurait  vite  fait  de  décoder
     

     

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                                                          AMITIE   AFFECTION    AMOUR                     

     PASTEL de Claude: Paola cantatrice que mon grand père faisait répéter

                                                

    Je pense que l'on peut aimer plusieurs personnes à la fois, mais aimer comment?
    Je fais la différence.
    L’Amitié, c’est comprendre, partager, mais je ne crois pas qu'elle soit possible entre hommes et femmes, fonction des pensées, mêmes refoulées, d’envie de l'autre.
    Par contre l'affection, soit l'amitié avec l'honnêteté de désirer, même sans passage à l'acte. Mais que s'il se produisait on passerait à l’Amour.  Là oui on peut avoir de l'affection pour plusieurs personnes.
    l'Amour,c'est autre chose,c'est la réunion de l'affection et l'union totale,du désir partagé,et là je ne pense pas possible,si on a de l'amour pour deux personnes différentes,d'abord ce ne peut pas être total,il y aura toujours une préférence,donc un ou une dupé dans l'affaire,donc trahison quelque part,et mensonges. Ce n'est donc plus de l'Amour,nous revenons à l'affection.
        Compliqué AMITIE  AFFECTION  AMOUR
      exemple:on se sent bien ensemble, on a des conversations intéressantes, on se voit souvent, on se téléphone, mais il m'est impossible de ne pas penser que tu es une femme, et d'imaginer ton corps et tes aspirations.
      C'est de l'Amitié, mais pourra-t-elle durer, sans qu'un jour un frôlement ou un bisou plus appuyé, ne nous trouble.
      Alors là vient l'affection,je pense à toi,et tu penses à moi,je suis malheureux quand je ne te vois pas,et nos bisous sont plus chaleureux,et peuvent se transformer en baisers,et cela peut devenir une marche vers l'Amour.
      Et nous tombons amoureux,nous voulons tout l'un de l'autre,nous voulons partager tout,nos âmes,nos corps,le désir est sans cesse présent,alors nous sommes prêts même à commettre des bétises.Ne pas oublier qu'aimer c'est souffrir,pour soi ,pour l'autre,  c'est l'Amour.
      Il n'est pas possible que ce soit partagé, avec quelqu'un d'autre.
      Tout au moins ce sont mes points de vue

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    LE PEINTRE ET SON MODELE NU

    Le croquis se fait avec  la participation, du modèle,je dirais même, avec la complicité, car si le modèle, n'est pas en osmose avec son peintre, il pose mal.
    Si le peintre,n'aime pas  son modèle, même, plus, s'il n'est pas amoureux de son modèle,rien ne va.
    Il ne peut que faire du mauvais travail
    Et tout est gaché
    Il faut savoir, que poser, est très difficile, très pénible.
    Essayez, de conserver, seulement le bras derrière la tête, 10 minutes, et vous verrez, l'effet que cela fait.

    Notre modèle est complètement nu, et cela n'est déja pas évident,même une pièce bien chauffée, ( ce qui n'est pas facile, à réaliser totalement ), laisse passer des courants d'air.
    Il prend 3 poses en une heure, avec des repos entre deux ;

    Le peintre est tout prés, il lit la souffrance dans ses yeux, il perçoit les battements de son coeur. les senteurs de son corps, pénètrent ses narines, même parfumés,au bout d'un certain temps,des perles de rosée, apparaissent sous son aisselle.

    C'est très prenant, on oublie tout, le peintre est pris dans un tourbillon,il faut dessiner,vite ,très vite.
    On fait des erreurs, d'appréciation.
    L'applomb est mauvais, (c'est à dire que s'il était comme ça réellement, il tomberait )

    Donc on enrage ,on déchire la feuille , on recommence, le modèle a légèrement bougé,on lui fait le reproche, il sourit dans sa douleur,il s'excuse, et reprend la pose, mais n'est pas exactement la même.

    Le peintre a la volonté de réussir, d'abord pour lui, ensuite pour son petit modèle, qui a le désir de satisfaire. Le peintre souffre de ressentir, cette douleur, il voit les muscles se durcir, il voit sa main devenir blanche,son sang n'arrivant plus aux extrémités,l'ankylose gagner du terrain.
    Et pourtant il faut dessiner, vite , très vite.
    Il faut réussir, il faut abréger la douleur.
    C'est une situation, absolument éprouvante.
    Quand on arrète la pose, c'est nécessaire, qu'elle se masse longuement, pour reprendre la circulation normale du sang.

    Alors là, elle vient voir le résultat du travail accompli,et si ce n'est pas probant,on peut lire des reproches dans ses yeux.
    Mais seulement là,pendant qu'elle se vêt et cache sa nudité, on peut se détendre et plaisanter,parler de tout et de rien, comme tout un chacun

    Que ceux qui croient, que c'est une franche partie de rigolade, se détrompent, ce n'est pas de la ( Partouze , pas plus le Lupanar  )
    C'est de l'ART, pas du voyeurisme.
    Le peintre ne pense pas à son modèle en tant que Sexe, il voit des courbes harmonieuses,il part dans le sublime,il oublie que c'est une femme ou un homme fait de chair et de sang, pour ne voir que la beauté dans toute sa splendeur.

    La peinture d'un paysage, c'est autre chose, d'autres sensations, on en parlera une autre fois, si ce premier sujet vous a plu
    Amitiés à tous les artistes      
         
          claude                                        

                                                                     

    nu à l'arbre ( claude )huile sur toile     ( 65X50 )

    Pourquoi travailler sur modèle nu ???                     PERVERSITE ??
                  NON PAS DU TOUT
    Quand   nous avons un travail à exécuter, et dans lesquels entre des personnages, non seulement il faut appliquer les règles de la perspective, afin que le personnage plus éloigné conserve des dimensions en rapport, mais il faut dessiner le personnage NU   et l'habiller ensuite
      Autrement ses habits ne correspondent pas à sa morphologie
      C'est ce que faisaient des Maîtres comme Delacroix et David
      Regardez  < LE SERMENT DU JEU DE PAUME >
      J'ai les croquis préparatoires
       c'est de cette façon que ces oeuvres ont été exécutées
      ( ce n'est pourtant pas un tableau érotique, pas plus que le RADEAU DE LA MEDUSE  )
       Dites vous bien, que ces artistes ont connu les mêmes affres que nous
      Ils ont du rectifier, un bras trop long, ou une cuisse trop maigre en rapport .
      Alors voilà à quoi servent l'étude du corps humain et ses applications dans la retranscription.
       Ne faites pas des seins en phares d'auto, ça n'existe pas
       Et surtout, ne tombez pas dans le panneau, de débutants
       Des tétons bien en ligne !!!!!
       Non pas : les tétons servent à nourrir deux enfants en même temps, donc ils sont orientés vers l'extérieur, pour que ce soit possible
       La nature est bien faite, et tout a été étudié
      Les étudiants assistaient à des séances dans des amphithéâtres, ou l'on disséquait des cadavres, pour étudier, os et muscles.
      Savez vous que pour rendre un sourire, il y a une foule de muscles qui se mobilisent
     FRONTAUX. SOURCILLIERS. ORBICULAIRES  ELEVATEURS DES AILES DU NEZ. PETITS ET GRANDS ZIGOMATIQUES. ORBICULAIRE DE LA BOUCHE.  HOUPPE DU MENTON. RISORIUS ; BUCCINATEURS. ELEVATEUR DE LA LEVRE SUPERIEURE. TRIANGULAIRE DES LEVRES
       Contrariez le travail de ces muscles
       Et vous obtiendrez une grimace au lieu d'un sourire
       Le sourire le plus émotionnant, est celui de LA JOCONDE, mais il y en a bien d’autres. 
      Voilà
      En fait c'est tout simple
       Le tout est de le savoir, et pour le savoir, il faut l'apprendre