-
Par claudeartiste le 12 Novembre 2012 à 15:43Mardi 19 Février 2008 à 17h17 dans Blonde tu etais1 commentaire(s)Mercredi 11 Février 2009 à 17h19 dans Blonde tu etais2 commentaire(s)
votre commentaire -
Par claudeartiste le 12 Novembre 2012 à 15:51
Mon autre référence juive
C'est une charmante copine
Magnifique chevelure noire de geai, jusqu'au milieu du dos, teint mat, yeux splendides, petits seins mignons, ventre bien décoré de son triangle frisé, bouche pulpeuse avec lèvres épaisses rouge cerise, nez busqué mais pas difforme.
Fille de bonne famille
Mais Parents morts en déportation, élevée par sa grand-Mère
< Pas n'importe qui, l'ancienne interprète du maréchal Joffre >
Je suis allé les voir à Paris, magnifique appartement dans un quartier chic, la rue Condorcet.
Mais
Je n'avais qu'un imper râpé, des chaussures aux talons éculés, un métier à tirer des sonnettes.
Je n'étais pas le gendre rêvé (on visait pour elle au minimum, la valeur (médecin)
Et l'on reste dans la communauté< Passez votre chemin, mon garçon >
Merci beaucoup, madame vous êtes très aimableMais je n'ai aucun ressentimentC'est la vie, le destin en quelque sorteOn l'appelait Vicky ça faisait chic_ car Victoria ça faisait tocJe suis retourné quelques années plus tard pour la retrouver
Ce n'était plus la même situation, plus de rue Condorcet, mais un appartement dans une cour très loin dans la rue de la Chapelle, et je n'ai pu la voir, absente elle faisait de vagues études de puériculture
J'ai eu l'occasion des années après de voir une amie commune, ayant demandé de ses nouvelles, elle aurait mal tourné après la mort de sa grand Mère, et aurait fini sur le trottoir
Chose que je n'ai pu croire
-----------------------------------------------------------------------------------------------
Fernande , jolie et gentille Luxembourgeoise
Est arrivée en vacances, une jolie fille Luxembourgeoise, délurée à l'accent charmant.
Elle n'avait pas froid aux yeux, suivant l'expression et embrassait divinement d'après l'avis de copains qui en avaient bénéficié.
Elle avait un liste de ses amies qui désiraient des correspondants français.Comme j'étais très intéressé et toujours en manque d'affection j'étais de suite postulant.J'avais déjà deux correspondantes, une Américaine, Miss Bonnie Lee F...de l'Utha, la reine du rodéo.Nous nous écrivions en Anglais, comme pour l'autre, une Anglaise de Manchester Miss Diana M...., mais les échanges étaient assez moyens. J'avais également fourni par la JEC, un bon copain Denis C..., handicapé moteur, qui me parlait de son Pays le Béarn et de ses activités. C'était bien, mais il est décédé. Son frère, prêtre m'a écrit pour m'en prévenir et aussi pour me remercier, d'avoir apporté un grand bonheur de par cette correspondance. J'avais donc fait une bonne action sans m'en rendre compte.
-------------------------------------------------------------------------------------------------
J'ai donc écrit le premier à cette petite et mignonne Luxembourgeoise, et par retour du courrier, j'avais photos et détails sur sa vie de lycéenne. Nos échanges prirent rapidement le chemin de la tendresse et de plus en plus nous avions l'envie de nous voir, de nous serrer l'un contre.
Nous avons convenu d'un rendez-vous à Bruxelles, j'y avais possibilité de loger dans un hôtel du frère d'un ami de France. Elle viendrait de Luxembourg, par le train et j'irais la chercher à la gare.
J'ai pris le train ici à 0 heures en direction de Lille, à cette époque il n'y avait pas le TGV, on était mieux desservis par les rapides et les express, un train postal Lille/Paris et un Paris/Lille s'arrêtaient en gare. Ces trains étaient constitués de nombreux wagons postaux dans lesquels des employés triaient le courrier, qui posté le soir serait distribué le lendemain matin dans ces villes et périphériques. Mais il y avait quelques voitures de voyageurs. Des endormis qui regagnaient leur capitale, beaucoup de militaires en permission, quelques voyageurs sans bagages ou des filles de joie à l'allure désabusée. Mais à l'arrivée en gare de Lille vers 1H30, pas de train pour Bruxelles avant 7 heures .Je suis rentré dans un des bars ouverts la nuit, en face de la gare, et j'ai fait comme les autre, j'ai attendu. Il y avait un groupe de musiciens, un orchestre qui avait animé une soirée, et qui rentraient sur Paris. Ils n'étaient pas près de dormir, mais c'était une habitude, et leur conversation était très animée. J'ai appris pas mal de nouveautés sur les musiques à la mode, c'était passionnant. Café, croissants frais et départ pour la gare.
Une grande gare dans le petit matin, c'est une ambiance de gens qui rentrent, et d'autres qui partent. Dès que mon train fut annoncé, je suis monté et je n'avais plus encore une fois qu'à attendre; Puis ce fut les paysages de Belgique qui défilaient, peu de changement en fait, à part des différences de couleur sur les barrières et panneaux, de changement de son des sonneries au passage de notre train .Enfin entrée et gare, ralentissement, ouverture des portes, un quai, un autre air à respirer, Bruxelles. J'y étais et je me sentais un étranger, ce qui m'a beaucoup intimidé. Ces annonces haut parleur en deux langues. Je suis venu pour rencontrer ma mignonne Luxembourgeoise, alors j'avais le coeur léger, mais encore s'armer de patience, car elle n'arriverait que vers 11 heures, quelques heures d'attente encore.
Enfin le train est annoncé, et la voilà, petite, mignonne, souriante, la fraîcheur de sa jeunesse, dans le bras l'un de l'autre, très intimidés et toutes ces belles phrases prévues à échanger qui restent bloquées, ça va passer, le temps de prendre son bras et de sortir de la gare, comme un vrai couple d'amoureux.Trouver un petit restaurant pour déjeuner, en tête à tête, et s'aimer.
Nous sommes allés au cinéma, un film en Flamand sous titré en Français. Je ne puis pas dire de quoi il s'agissait, car comme j'explique par ailleurs, nous nous sommes prodigués ces adouceurs, et quand nous sommes sortis, c'était comme deux amants complices
Nous nous sommes promenés la main dans la main, nous sommes montés au Cinquantenaire par le tram, au retour ce n'était que des couples qui s'embrassaient dans ce wagon, des militaires qui rentraient de permission, et nous qui n'avions donc aucun complexe à avoir.
Je suis allé la reconduire à la gare, accompagné sur le quai jusqu'au départ de son train, les yeux humides et le coeur serré. Les quais de gare sont vraiment omniprésents dans ma vie.
Nous avons continué à nous écrire, je lui ai demandé, si je n'avais pas été trop entreprenant ou alors pas assez, et la réponse était : c'était bien à la limite pas assez. Elle voulait donc de l'amour, mais en une première rencontre ce n'était pas facile. Nous avons continué à nous écrire, mais nous ne nous sommes pas revus, à cause de la distance et des frais que ça occasionnait.
Quand j'ai été appelé pour mon service militaire, je comptais recevoir un soutien de mes correspondantes, mais chose étrange, les sources se sont taries; Probablement que leur vie avait changée et qu'elle étaient aimées dans leur environnement?
De ce fait, je me suis retrouvé bien seul. C'est la vie.
ADOUCEURS
C'est un mot qu'il y a lieu de créer en provenance de Ado douceurs, devenant <Douceurs > car les rapports amoureux de cette époque, n'étaient pas du tout les mêmes que maintenant.
Les moyens contraceptifs, n'existaient pratiquement pas, et de toutes façons n'étaient pas utilisés. Il y avait bien sûr des maladies vénériennes, mais rien à voir avec la contamination du sida.
La prostitution était reconnue, ces réalisatrices des désirs étaient cartées et devaient se présenter régulièrement à des visites médicales pour pouvoir continuer leur activité. Mais pour les jeunes, leurs prestations étaient au dessus de leurs moyens, d'autre part, il y avait ce problème de loi < détournement de mineur > ou < incitation de mineur à la débauche, ce qui faisait une restriction dans ces échanges.
Il était aussi de bon ton, qu'une jeune fille soit vierge à son mariage, mais surtout qu'en cas de maternité précoce, pas de possibilités d'interruption de grossesse. Ou alors dans des conditions de grands risques pour les patientes, et de suites judiciaires sévères, pour les opérateurs.
En ce qui concerne, d'éventuels rendez-vous que se donnent les amants dans des hôtels accueillants, ce n'était pas très facile non plus. Il fallait remplir une fiche, présenter des papiers d'identité, afin que ce soit répertorié sur un livre, que la police passait régulièrement consulter, alors pour les ados, pas simple.
C'est pour toutes ces raisons que les adouceurs étaient très prisées. Il existe d'autres termes, mais beaucoup plus vulgaires, plus salaces, à la limite dégradants, alors que : quoi de plus naturel et charmant que ces couples jeunes se délivrent ces adouceurs sublimes.
Et souvent ce n'était pas prévisible. Une sortie en car pour visiter un parc aux oiseaux rares ou des musées. Des affinités se créent parmi ces touristes, on mange ensemble, on s'isole à une terrasse pour déguster une glace. Et c'est tout naturel, que pour le retour on va s'installer à côté l'un de l'autre dans le fond du bus.
Au départ la radio délivre sa musique et les lampes veilleuses sont en service. Ensuite tout devient calme, le chauffeur met la radio en sourdine et éteint les lumières, les premiers passagers, fatigués sommeillent.
Les tourtereaux de même, mais l'un contre l'autre.Ce qui fait que lorsque la fille laisse aller sa tête sur l'épaule de son voisin, il s'échange de petits bisous gentils et discrets, qui se transforment souvent en baisers, de plus en plus passionnés et de plus en plus excitants entraînant des caresses exploratrices. Jusqu'au moment où de par ce geste dont j'ai toujours admiré l'élégance, la jeune fille permet qu'il n'y ait plus d'entraves à la poursuite de ces douceurs. C'est alors un vrai festival de tendresses jusqu'au summum de la libération des refoulements accumulés. Un grand bonheur qui s'intériorise pour mieux se savourer et c'est la béatitude qui ne se rompt ensuite par une recherche fébrile et toujours laborieuse dans un sac de femme, de ce mignon et féminin mouchoir que j'appellerais cyprinette. Ce terme me plait beaucoup, car je le choisis pour le rôle qu'il a à assumer, ce qui est assez vite fait du reste, comme la remise en état des pièces de sous vêtements qui avaient été déplacées. Tout étant remis en ordre, il reste une gentille intention, c'est de permettre à son voisin de connaître ce même bonheur.
L'exploration est là, plus rapide car il n'y a pas à s'interroger sur l'opportunité de la démarche, la présence du désir est des plus démonstrative. La main guidée n'a qu'à suivre le mouvement qu'on lui imprime. Et c'est l'extériorisation qui cette fois il faut réprimer par un baiser brûlant, car c'est l'aboutissement de ces agaceries qui libère ces désirs difficilement contenus jusqu'alors. C'est de nouveau un mouchoir qui est utilisé dans l'instant ultime.
Il n'y a plus qu'à se relaxer l'un contre l'autre, en pensant l'un à l'autre et à ces moments merveilleux qui viennent d'être vécus.
On arrive à destination, on se dit au revoir, on s'embrasse passionnément, on promet de se revoir, on échange quelques fois les mouchoirs pour continuer à rêver. Mais souvent on se perdra de vue, il ne restera que des souvenirs affriolants.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique